ADAM Adolphe (1803-185) Compositeur français. Connu essentiellement pour ses opéras, opérettes et ballets. Parmi ces derniers on peut citer Le Corsaire ou Giselle ou les Willis dans lequel il apporte la notion de leitmotiv.
BAUDELAIRE Charles (1821-1867) Écrivain influencé
par les romantiques et les parnassiens. Muri pendant quinze ans, son recueil Les
Fleurs du Mal (1857, puis 1861) évoque
ses souvenirs de voyages, les femmes qu’il aimé et nombre de thèmes qui le
feront condamné « pour outrages à la morale publique et aux bonnes
mœurs ». Il annonce cependant les principes créateurs de la poésie moderne
du symbolisme au surréalisme….
BLAKE William (1757-1827) Poète, peintre et
graveur anglais. Il rencontre Füssli à l’Académie royale. En 1783, paraît son
premier recueil de vers au lyrisme intense. En 1787, la mort de son frère également
graveur lui cause des hallucinations et
développe des tendances visionnaires. Dans Chants
d’Innocence, La Révolution française
(1791), Le Mariage du Ciel et de l’Enfer
(1793) il affirme son intérêt pour l’idéal
révolutionnaire ainsi que sa haine de la morale et du dogmatisme chrétiens. Il élabore
une mythologie personnelle au symbolisme complexe et empreinte d’un profond
humanisme. Pour lui le pouvoir de l’énergie créatrice est seule susceptible de
reconquérir le divin.
BYRON George , dit lord (1788-1824) Poète anglais. Son premier chef d'oeuvre Le Pèlerinage de Childe Harold (1812-1816-1818) présente un héros voyageur aimant l'Orient, misanthrope, révolutionnaire, souffrant du mal du siècle : personnification de Byron et archétype du héros romantique. A la suite de plusieurs scandales qui le mettent au ban de l'aristocratie, Byron voyage en Suisse où il rencontre Shelley qui l'initie à la poésie de Wordsworth. Sa vie licencieuse le mène à Rome, Ferrare,Venise, Ravenne, Pise où il s'essaye au poème satirique : Beppo (1818) puis sa plus grande oeuvre Don Juan (1819-1824).S'étant rallié aux combattant grecs contre la domination turc lors de laguerre d'indépendance grecque, il meurt à Missolonghi.
BYRON George , dit lord (1788-1824) Poète anglais. Son premier chef d'oeuvre Le Pèlerinage de Childe Harold (1812-1816-1818) présente un héros voyageur aimant l'Orient, misanthrope, révolutionnaire, souffrant du mal du siècle : personnification de Byron et archétype du héros romantique. A la suite de plusieurs scandales qui le mettent au ban de l'aristocratie, Byron voyage en Suisse où il rencontre Shelley qui l'initie à la poésie de Wordsworth. Sa vie licencieuse le mène à Rome, Ferrare,Venise, Ravenne, Pise où il s'essaye au poème satirique : Beppo (1818) puis sa plus grande oeuvre Don Juan (1819-1824).S'étant rallié aux combattant grecs contre la domination turc lors de laguerre d'indépendance grecque, il meurt à Missolonghi.
DUMAS Alexandre Davy de la Pailleterie dit (1802-1870)
Écrivain français. Gagne la notoriété littéraire avec Henry III et sa cour (1822), drame qui annonce la révolution théâtrale romantique. Ses
nombreux romans au style alerte sont publiés sous forme de feuilletons. Ils
peignent des personnages inoubliables entraînés dans les intrigues mouvementés
par leur goût de l’action.
FRIEDRICH Caspar David (1774-1840) Peintre allemand.
Il sut donner dans ses œuvres (ruines sous la neige, glaciers, voyageurs
contemplant le crépuscule…) un sentiment de mélancolie exprimant l’angoisse de
l’homme face à la nature. Ses paysages peints avec précision dans une tonalité
souvent froide sont particulièrement représentatifs de l’art romantique allemand.
FÜSSLI Johan Heinrich Fuessli (1741-1825) Peintre
et écrivain suisse, il s’installa à Londres en 1779. Il traita de thèmes
historiques et tragiques inspirés de Shakespeare, de Goethe ainsi que de scènes
de folie, de monstres où se manifeste sa prédilection pour l’étrange, le
démoniaque, le surnaturel. Ses personnages aux formes allongées s’inspirent du
maniérisme italien et se découpent dans un clair-obscur accentué.
GAUTIER Théophile (1811-1872) Ecrivain français. Il écrivit Le Capitaine
Fracasse (1863), Le Roman de la momie
(1858). « Tout ce qui est utile est laid » exprime son exigence de
beauté pure, de perfection technique. Il inventa l’idéal transposé sur le plan
surnaturel dans Le Spirite (1866). Il
annonce les Parnassiens.
GOETHE Johann Wolfgang von (1749-1832) Écrivain
allemand. A vingt-quatre ans il publie Les souffrances du jeune Werthers pour lequel il est immédiatement connu. Le roman le place aux côtés du groupe Sturm und Drang qui pose les bases du romantisme.En 1782, il écrit Erlkönig, poème connu en français sous le titre Le Roi des aulnes. En 1795-1796 paraissent Les Années d'apprentissage de Wilhelm Meister où apparaît la phrase "Kennst du das Land, wo die Zitronen blühn?" ("Connais-tu le pays où fleurissent les citronniers ?" traduit en français par "Connais-tu le pays où fleurit l'oranger ?") En 1808, il s'empare du mythe de Faust et en tire une tragédie éponyme (dans laquelle il insert son célèbre poème Der König in Thule écrit en 1774) considérée comme l'une des pièces maîtresses de la littérature allemande. En dehors de son activité littéraire, il s’intéressa toute sa vie à la chimie, la botanique, la minéralogie, l'optique et l'anatomie. Il fut également homme d'Etat, notamment ministre du duc Charles-Auguste.
GOYA Y LUCIENTES Francisco de (1746-1828) Peintre espagnol. Dès ses débuts sa liberté
de ton révèle une rupture avec la peinture conventionnelle. En Andalousie
auprès de la duchesse d’Albe, il entreprend la série des Caprices qui illustre la bêtise, la superstition, et fait une large
part aux scènes fantastiques et de sorcellerie. Ces planches publiées en 1799
seront retirées de la vente par crainte de l’inquisition. Il réalisa dans sa
propre maison « la quinta del sordo »
les « peintures noires », visions hallucinées offrant un univers
d’angoisse et de cauchemar (Saturne).
GRANDVILLE Gérard dit (1803-1847) Dessinateur et
graveur français. Il donnait un aspect zoomorphe à ses personnages, illustrant notamment
La Fontaine. « C’est par le côté fou de son talent que Grandville est
important » commentait Baudelaire. Les surréalistes le considéraient comme
un précurseur.
HEINE Heinrich (1797-1856) Poète allemand.
Auteur du Livre des chants (1827), il se révèle un musicien du verbe qui
inspira Schumann et Schubert. Il s’installe
à Paris pour trouver du travail et est alors un médiateur entre les cultures allemandes et
françaises. Européen libéral, prophète de la révolution prolétarienne,
« romantique défroqué », il fut un homme de contradictions qui
suscite encore par sa vie et son œuvre la discussion.
HOFFMAN Ernst Theodor Amadeus (1776-1822) Ecrivain
et compositeur allemand. Doté d’une imagination « excentrique » selon
ses mots, ses œuvres sont peuplées de personnages fantastiques s’insinuant dans
la vie réelle. Il inspira le Casse -Noisette
de Tchaïkovski, les Contes d’Hoffman d’Offenbach.
HÖLDERLIN Friedrich
(1770-1843) Poète allemand. Marqué par les grands idéaux humains (liberté,
beauté), il voue un culte à la Grèce
antique. Poète de l’innocence, il exprime sa communion avec la Nature et les
saisons rythment son œuvre.
HUGO Victor (1802-1885) Poète et écrivain français. Il
apparaît comme le théoricien et le chef de file du romantisme. Dramaturge, il
renouvelle le théâtre en fixant les principes du drame romantique dans la
Préface de Cromwell en 1827. Il
défend la liberté dans l’art et Hernani
(1830) devient le prétexte d’une bataille littéraire des classiques contre les
romantiques. Il anime le Cénacle. Poète, auteur de neuf romans, il est
également un écrivain engagé qui passera de nombreuses années en exil sous
Napoléon III avant un retour triomphal en 1870 et un mandat de sénateur.
KEATS John (1795-1821) Poète anglais. Auteur de la Belle Dame sans merci (1820) au thème médiéval. Les Odes (1820) abordent le thème de la beauté éternelle sans cesse menacée par le sentiment romantique du temps et de la mort: l’Ode à un rossignol où le rossignol est le symbole de l’art victorieux de la mort ; dans l’Ode sur la mélancolie, le poète souffre de la joie émanant de la beauté qui reste éphémère ; dans l’Ode à l’automne, il conclut que le souvenir de l’homme empêche la beauté d’être éphémère. Malade, il avait voulu pour épitaphe : « Ici repose un homme dont le nom était écrit sur de l’eau. »
KEATS John (1795-1821) Poète anglais. Auteur de la Belle Dame sans merci (1820) au thème médiéval. Les Odes (1820) abordent le thème de la beauté éternelle sans cesse menacée par le sentiment romantique du temps et de la mort: l’Ode à un rossignol où le rossignol est le symbole de l’art victorieux de la mort ; dans l’Ode sur la mélancolie, le poète souffre de la joie émanant de la beauté qui reste éphémère ; dans l’Ode à l’automne, il conclut que le souvenir de l’homme empêche la beauté d’être éphémère. Malade, il avait voulu pour épitaphe : « Ici repose un homme dont le nom était écrit sur de l’eau. »
LAMARTINE Alphonse de (1790-1869) Poète, écrivain et
homme d’Etat français. Ses Méditations poétiques(1820)
–« expressions d’un cœur qui se berçait de son propre sanglot »- furent pour les jeunes romantiques
une révélation. A la mort de sa fille, il se fit l’apôtre d’un
« christianisme libéral et social » notamment à la chambre des
députés de 1833 à 1851.
MERIMEE Prosper (1803-1870) Ecrivain français. Il voyage en
Méditerranée et l’Espagne lui inspire La
Vénus d’Ille (1837) où apparaît son goût du fantastique. Il exploitera les
thèmes romantiques de l’exotisme et du goût des passions violentes, dans Colomba (1840) et Carmen (1845).Il refuse les facilités du pathos et peint des
personnages par leur comportement en un style sobre, parfois sec.
MUSSET Alfred de (1810-1857) Ecrivain français. Dès 1818,
il fut introduit dans le Cénacle de Charles
Nodier. Auteur de nombreuses pièces de théâtre, Les Caprices de Marianne (1833),
Lorenzaccio (1834). Elles font de lui un contributeur original et
prolifique au théâtre romantique français. Ses héros au caractère complexe et
aspirant à la pureté mais s’abandonnant également au vice et au désespoir ont d’abord
choqué ses contemporains.
NERVAL Gérard LABRUNIE dit Gérard de (1808-1855)
Ecrivain français. Ami de Th. Gautier, il est
l’auteur d’une traduction célèbre du Faust
de Goethe. Dès ses premiers poèmes apparaît le mythe féminin qu’il poursuivit
toute sa vie, la blonde Adrienne qui mourut au couvent. Plus tard, sa passion malheureuse pour Jenny
Colon accentua cet « épanchement du songe dans la vie réelle ».
Auteur des Filles du feu (1854), Aurélia ou le Rêve et la vie, resté
inachevé. Son œuvre établit des correspondances entre le rêve et la vie,
préfigurant celle de Baudelaire aussi bien que les tentatives surréalistes.
NODIER Charles (1780-1844) Ecrivain français et
administrateur de la Bibliothèque de l’Arsenal, il fit de son Salon le centre
de la vie littéraire à Paris de 1824 à 1830 : le Cénacle défendait les idées du romantisme naissant et se poursuivit
ensuite chez Hugo. Conscient de l’importance du rêve (« Le sommeil […] est
l’état le plus lucide de la pensée ») il écrivit des Contes où le fantastique se mêle à l’humour. Smarra ou les Démons de la nuit (1821) illustrent la tentative de
montrer que nous sommes entre deux mondes dont l’un, la Terre, n’est
« qu’un lieu de passage », idée qui inspirera Nerval, puis les
Surréalistes et l’onirisme littéraire.
NOVALIS Friedrich, baron von Hardenberg dit
(1772-1801) Poète allemand. Marqué par la mort prématurée de sa fiancée, ses Hymnes
à la nuit révèlent une exaltation
mystique : « son idéalisme magique » mêle sans cesse le
sentiment de la nature à la foi chrétienne.
PIRANESE Giambattista PIRANESI (1720-1778)
Dessinateur et architecte italien. Il contribua à développer le goût de
l’antique grâce à ses recueils de Vues de
Rome. L’imagination qu’il déploya dans les vues de prisons Invenzioni di Carceri (1750) révèle un
tempérament romantique par le caractère dramatique et lyrique des
clairs-obscurs et des effets de perspective.
POE Edgar Allan (1780-1844) Écrivain américain. Poète, écrivain et critique américain. Très tôt orphelin, son œuvre, comme sa vie, reste marquée par l’idée de la mort. Adopté par l’épouse d’un riche négociant originaire d’Ecosse, il écrit ses premiers poèmes à 14 ans. Il s’engage dans l’armée à 18 ans ne pouvant continuer ses études. Après un passage à West Point, il écrit pour le Southern Literary Messenger dont il est licencié pour éthylisme. En 1837, il achève les Aventures de Gordon Pym où le réalisme fantastique aboutit à une rhétorique du rêve qui influencera Jules Verne et Conrad. En 1839, paraît La Chute de la maison Usher où l’horreur est provoquée par l’atmosphère qui enveloppe les lieux. La même année, il fonde son propre magazine : Penn. Tandis que d’autres magazines se disputent sa collaboration, l’Evening Mirror imprima le poème Le Corbeau qui inspirera Manet et Mallarmé et dont Baudelaire reprendra le célèbre « Jamais plus ». Le décès de sa femme et cousine, Virginia, épousée très jeune et morte à 25 ans lui inspirera ses contes les plus cruels : Le Cœur révélateur, le Puits et le pendule... Il écrit ses plus beaux poèmes à la fin de sa vie : Ulalume, Les Cloches, Anabel Lee. Pour lui, « la poésie est la création rythmique de la beauté. » Baudelaire traduisit la plupart de ses contes. Son essai Eureka révèle la conscience qu’il avait de son influence à venir : « Ce que j’ai exposé révolutionnera – avec le temps – le monde de la science physique et métaphysique. »
POE Edgar Allan (1780-1844) Écrivain américain. Poète, écrivain et critique américain. Très tôt orphelin, son œuvre, comme sa vie, reste marquée par l’idée de la mort. Adopté par l’épouse d’un riche négociant originaire d’Ecosse, il écrit ses premiers poèmes à 14 ans. Il s’engage dans l’armée à 18 ans ne pouvant continuer ses études. Après un passage à West Point, il écrit pour le Southern Literary Messenger dont il est licencié pour éthylisme. En 1837, il achève les Aventures de Gordon Pym où le réalisme fantastique aboutit à une rhétorique du rêve qui influencera Jules Verne et Conrad. En 1839, paraît La Chute de la maison Usher où l’horreur est provoquée par l’atmosphère qui enveloppe les lieux. La même année, il fonde son propre magazine : Penn. Tandis que d’autres magazines se disputent sa collaboration, l’Evening Mirror imprima le poème Le Corbeau qui inspirera Manet et Mallarmé et dont Baudelaire reprendra le célèbre « Jamais plus ». Le décès de sa femme et cousine, Virginia, épousée très jeune et morte à 25 ans lui inspirera ses contes les plus cruels : Le Cœur révélateur, le Puits et le pendule... Il écrit ses plus beaux poèmes à la fin de sa vie : Ulalume, Les Cloches, Anabel Lee. Pour lui, « la poésie est la création rythmique de la beauté. » Baudelaire traduisit la plupart de ses contes. Son essai Eureka révèle la conscience qu’il avait de son influence à venir : « Ce que j’ai exposé révolutionnera – avec le temps – le monde de la science physique et métaphysique. »
QUINCEY Thomas de (1785-1859) Écrivain anglais. Il eut une une révélation en découvrant Les ballades lyriques de Wordsworth. Encore étudiant, il découvre l'opium qu'il consomme dans un premier temps de façon thérapeutique. Plus tard, devenu dépendant à la drogue, il écrit Confessions d'un mangeur d'opium anglais (1822) dans lequel il analyse sa vie de drogué. L'ouvrage sera traduit en français et annoté par Baudelaire.
SCHUBERT Franz (1797-1828) Compositeur autrichien. Jeune prodige, Schubert est l'auteur de plus d'un millier d’œuvres musicales. Il est l'un des plus grands compositeurs romantiques et s'illustrera par ses lied et ses adaptations musicales de textes poétiques, notamment des poèmes de Goethe.
STAËL-HOLSTEIN Germaine Necker, baronne de (1766-1817) Romancière et essayiste française. Auteure
de Corinne ou l’Italie (1807) En exil
dès 1803, elle voyage en Europe et écrit Corinne
ou l’Italie (1807). Elle illustre par sa vie passionnée et ses ouvrages,
l’idéologie romantique. Pour elle, la poésie se doit d’exprimer les tourments
de ces « âmes à la fois exaltées et mélancoliques ».
SHELLEY Percy (1792-1822) Poète et dramaturge anglais. Sa révolte contre le conformisme le rapproche de Byron dès 1816. Il s’installe définitivement en Italie en 1818. Auteur de A une alouette (1820), La sensitive (1820). Il rapproche le cycle de la nature éternellement ressuscitée du cycle humain, car « pour l’amour et la beauté et le délice - il n’y a mort ni changement. » Goethe et Lamartine reprendront le thème de l’Ode au vent d’ouest (1820) où le poète supplie le vent de le faire vibrer telle une lyre. Sa Défense de la poésie (1821) qui traite de l’activité créatrice est très en avance. Bien que condamné par la tuberculose, il mourut en pleine mer lors d’un orage et ses cendres sont enterrées à Rome.
STENDHAL Henri BEYLE dit (1783-1842) Écrivain français. Engagé
dans l’armée de Bonaparte il découvrit avec émerveillement l’Italie. Il est
l’auteur des romans Le Rouge et le Noir
(1830), de Lucien Leuwen (inachevé,
1855), la Chartreuse de Parme (1839).
Homme d’une sensibilité esthétique intense, Stendhal exprime dans un style dépouillé, son culte des
passions et de l’énergie.
RICHTER Johann Paul dit Jean
Paul (1763-1825) Romancier allemand. Auteur de Maria Wuz (1790), La loge
invisible (1793). Son œuvre empreinte de lyrisme et d’humour évolue dans univers onirique et tente de nous
arracher à la terre pour ouvrir les
portes de l’infini.
WORDSWORTH William (1770-1850) Poète anglais.
Révolutionnaire à Paris, il devint « réactionnaire à cause du complet
échec de la Révolution française ». La poésie était pour lui « l’écriture la
plus philosophique […] une quête de la vérité […] vivante au cœur à cause de la
passion ». Les Poèmes (de 1807)
sont empreints du sentiment de nature qui caractérise les lakistes dont il fut
le chef de file.
COMPLEMENTS :
COMTE Auguste (1798-1857) Philosophe français. D’après lui, l’individu doit atteindre le stade positif et industriel où les hommes renonçant à chercher les causes profondes et l’essence des choses, découvrent les lois qui régissent les faits par l’observation et le raisonnement. Précurseur de la sociologie scientifique, il rejette la psychologie de son temps (l’introspection).
DESCARTES René (1595-1650) Philosophe, mathématicien et physicien français. Descartes est à l'origine de grandes découvertes philosophiques et mathématiques. Son parcours philosophique est marqué par la recherche de la vérité par le doute. Suivant cette logique, il est l’auteur de la célèbre phrase "je pense donc je suis".
MOREAU DE TOURS Jacques (1804-1884) Aliéniste français. Il étudie les effets du haschisch (dissolution des facultés intellectuelles, production d’un rêve sans sommeil) ainsi que l’épilepsie et la folie névropathique.
ROUSSEAU Jean-Jacques (1712-1778) Écrivain et
philosophe français. L’opposition entre Nature et Société et la mise en cause de la
socialisation de l’homme sont au centre de la réflexion politique et morale de
son Discours sur les Sciences et les Arts
(1749) puis de son Discours sur l’origine
et les fondements de l’inégalité parmi les hommes (1755). Le Contrat social (1762) étoffe cette
réflexion avec l’idée d’un pacte social égalitaire entre gouvernants et
gouvernés. Il s’intéresse également à réformer l’homme par l’éducation dans son
traité l’Emile (1762). Il est un des
pères spirituels de la Révolution française. Il trouve l’apaisement avec les Rêveries du promeneur solitaire, inachevé
à la fin de sa vie.